Luc à « Le Ventoux » en poupe

Une histoire de famille

Le cousin de Luc lui dit qu’il aimerait bien monter son premier col et pas n’importe lequel car il s’agit du mont Ventoux, géant de 1910 m avec 25 km de long et 15 km de large : un monstre. Voilà Luc embarquant cousin, cousine et femme pour un formidable séjour dans le Vaucluse.

Le VENTOUX mais pas que

Luc n’en est pas à son premier col mais aller jusqu’au VENTOUX pour simplement le monter ne correspond à la vision qu’il a du cyclotourisme. Aussi, il consulte le site de la fédération et trouve un séjour organisé par le CODEP 84(Le Comité Départemental du Vaucluse). C’est un séjour clé en main : hôtellerie, restauration, ravitaillement en cours de route, avec la possibilité aux accompagnateurs de suivre dans un mini-bus les exploits des cyclos.Du 11 au 18 mai, les voilà à Bedouin d’où ils partent le matin et y reviennent le soir en sillonnant autour du VENTOUX avant de le monter le dernier jour. Ils parcourent ainsi entre 80 km et 120 km par jour en s’adaptant aux conditions météorologiques pas toujours très favorables. Deux fois, ils ne roulent que sur une demi-journée profitant de l’autre restante pour bénéficier de deux formations organisées par le CODEP 84  : une sur la sécurité et l’autre sur la mécanique. Luc apprécie ces étapes relativement courtes qui permettent de visiter et ainsi s’imprégner encore davantage des secrets et de l’âme du Vaucluse, d’autant que les accompagnateurs, non roulants, les suivent et les accompagnent au point de pique-niquer avec eux le midi ou dans la montée du VENTOUX de les encourager et de les ravitailler en eau.

Les accompagnants peuvent faire partie de l’aventure. Un plus pour Yves, accompagné de Françoise: sa femme

LE VENTOUX

La montée du VENTOUX se fait le dernier jour, soit vendredi 17 mai.Cette année, Luc a eu beau « borner » en participant entre autres à des brevets Audax de 100 km, 150 km et 200 km, s’essayer dans les côtes de notre plat pays et ne pas être un novice des cols ; monter le VENTOUX c’est quand même quelque chose. L’ascension au départ de BEDOUIN est la plus difficile. En partant de 315 m d’altitude, la montée est de 21 km avec une montée assez tranquille jusqu’au 8° km puis beaucoup plus difficile avec une moyenne de dénivelé de 8% à 10 % jusqu’au « CHALET REYNARD », au 15° km, à 1418 m d’altitude pour finir plus « doucement » jusqu’au sommet. Luc dit avoir trouvé la traversée de la « forêt » longue et ennuyeuse et qu’à partir du « CHALET REYNARD », bien qu’il n’y ait plus de végétation, avoir eu davantage de ressources pour finir là haut en ayant gagné une victoire sur lui même et être un des 165 000 cyclistes annuels à avoir vaincu le VENTOUX d’avril à octobre. Contrairement aux jours précédents émaillés de pluies , la journée du vendredi est très ensoleillée, peu venteuse donc propice pour venir à bout de ce monument de légende, en n’oubliant pas de profitant de ses paysages grandioses.

Une fin pour un autre début

Luc revient de son séjour enchanté  par l’organisation des circuits, de l’hôtellerie et de la restauration et la possibilité que les accompagnants puissent suivre en bus les cyclos et être constamment avec eux. Une formule à rééditer.