Site officiel de l'union cycliste nantes atlantique
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Une belle idée de randonnée !

Les belles idées sont parfois les plus simples et il n’est pas nécessaire de partir au bout du monde pour se faire plaisir, comme nous le montrent Anne et François, partis faire ensemble… Le tour du département ! Ils nous racontent ce périple joyeux et instructif réalisé début juin et répondant parfaitement à notre vocation de cyclo-touristes !

Anne et François… Et leurs amis gaulois !

Petite station contemplative devant l’île Dumet…

Par un beau matin de juin, Anne et moi décidions d’entreprendre une randonnée à vélo : pourquoi pas le tour ne notre CHER département, non pas le 18 mais le 44. (Assez facile celle-là) : 4, 3 , 2 , 1 , 0 c’est parti !!!
Avec l’appui d’un carnet de route de la « FFvélo » dans le cadre : « voyage itinérant », comme le « crédential » d’un pèlerin de St Jacques, cela nous motivera sur ces 409 kms ! Nous solliciterons les tampons de : « Pornichet » (départ /arrivée), « Piriac-sur-Mer », « Châteaubriant », « Ancenis », « Nantes », « St Philbert-de-Grand-Lieu », « Legé » et « Pornic ». Après avoir longé « La Côte d’Amour » et être rentrés dans « les marais salants » au sein du « parc de la Brière », notre premier arrêt fût « Pen Bron » sur une route sans issue avec, au bout, la vue sur le port du « Croisic », mais notre curiosité nous entraîna jusqu’à un cimetière d’enfants venus ici pour guérir avec l’air de la mer. Hélàs certains périront, trop atteints par le mal de la tuberculose, accompagnés jusqu’au bout par les Soeurs de St Vincent de Paul …

Notre circuit s’achemine et après « Piriac » (cité de caractère), nous quittons le littoral au niveau de la « côte sauvage » vers le « pays de Châteaubriant », dans une campagne riante avec ses faux plats. Les vaches « meuh » !! nous regardent passer et constatent que les sacoches son bien arrimées sur ma monture, pour Anne je ne sais pas… Comme une récompense cyclotouristique le magnifique château de « Châteaubriant » nous accueillera seulement le lendemain. (Nuits : Chez l’habitant à la « Chapelle des Marais » + hôtel des routiers à « Châteaubriant »).
Du nord du département nous nous dirigeons vers « Ancenis » et ses bords de la Loire, nous les longerons par des tronçons dits « GR », jusqu’à la préfecture de Nantes » avec ses attraits qui ne manquent pas …

Après de belles étapes, le lendemain de « Rezé », chez Anne 2 de Bretagne (banlieue Nantaise), nous tournons déjà le dos aux « vignobles Nantais » pour arriver au « lac de Grand Lieu » : plus grand lac de plaine l’hiver avec une superficie de plus de 6.000 ha. Nous boudons « Clisson » connaissant bien le « BPF » et cap au sud jusqu’à « Legé » et sa belle petite chapelle « notre Dame de la Pitié », construite de 1826 à 1840, en l’honneur du Général Charette et des combattants Vendéens (C’est vrai, la Vendée n’est pas loin). Nous voici au « pays de Retz », en passant par « Machecoul » et ses 2 clochers avec l’usine des cycles « Gitane ». (Ou ex ?). Les Anquetil, Van Impe, Hinault, Fignon, Lemond et bien d’autres, ont fait la légende sur ces montures, sous la direction principalement de Cyril Guimard (sauf Anquetil), enfant du pays (Châteaubriant) et ancien coureur (Lui le plus souvent sur les cycles « Mercier ») Bourgneuf-en-Retz, terme de notre étape, pas plus de 80 kms avec le chargement et cela nous laisse le temps de visiter, voir aussi une marge de sécurité en cas d’éventuels pépins de toutes natures… C’est dans le cadre du « Marais Breton » que nous hébergerons au sein d’une roulotte, nous nous endormirons, bercés par le son de la pluie. (sympa).
De nouveau sur le littoral avec la belle « baie de Bourgneuf-en-Retz », nous suivrons le fléchage de la « Vélocéan » pour arriver successivement le long de la « Côte de Jade », bordée de dunes et pins où les planchistes tractés par leurs cerfs-volants multicolores, s’en donnent à cœur joie avec ce fort vent d’aujourd’hui. Le vent ne nous facilitera pas la tâche pour le passage de « l’estuaire de la Loire », par le « pont de St Nazaire » qui n’est ni plus ni moins qu’une côte suivie d’une descente. Il y a bien le car comme solution de passage, mais nous apprenons qu’il faut réserver la veille pour les vélos… Nous décidâmes donc d’entreprendre la traversée à vélo, en évoluant sur une piste presque inexistante où, en haut, le grand vent nous donna raison de mettre pieds à terre et de finir en marchant au bout de ces 2,6 kms et c’est aux sons des klaxons de certains automobilistes sur le pont (Des supporters ?) que nous bouclons notre périple départemental, si diversifié où chaque coup de pédale fut un régal, sauf sur ce pont qui avait des allures de démon.


Du 1er au 5 juin 2020 par Anne et François.