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Les plus beaux boudins sont à l’UCNA !

À l’inverse des découpes étriquées et filiformes, renvoyant à une triste ascèse, qui dira le charme des boudins, gonflés de vie, rebondis comme ballons et tentants comme personne ? Quel poète inspiré saura exprimer l’attrait des rondeurs, des chairs moelleuses et le parfum capiteux de l’aventure ? À l’UCNA nos boudins sont joyeux, fiers de leur physique et disons-le, alléchants ! Halte à la chipolata famélique, à nous les boudins gorgés de sang et de bonne graisse !

Et honte à tous ceux qui ont crû lire un sens caché à ce titre !

Pas de ça chez nous qui pouvons nous enorgueillir de compter dans nos les plus belles femmes de la pédale nantaise. De plus et quitte à faire des jaloux, dévoilons ici que lors des sorties du mercredi, une pause café est prévue en milieu de matinée pour permettre à ceux qui ne souhaitent rouler qu’une demi-journée de s’en retourner. Eh bien, jamais cet arrêt joyeux ne se fait sans qu’une cyclote  pâtissière ne nous propose qui un cake, qui un 4/4 caramel, qui des crêpes !

D’accord, ils ont l’air peu enthousiastes, mais soyez sûrs qu’il n’en restera rien après dégustation !

Beaucoup de clubs cyclos partagent l’obsession de la route ; ils veulent flairer le bitume aussi souvent que possible, mais le moins longtemps aussi car la moyenne est une exigence permanente… Ils traversent les paysages les yeux fixés sur le fessier et la roue arrière de celui qui les précède, fort soucieux de ne pas se faire décrocher dans la prochaine côte. Et souvent, ce spectacle manque terriblement d’attrait !

Disons-le clairement, nous ne partageons pas cette vision du monde, du moins pas de façon obsessionnelle. Si nous savons parfois nous tirer la bourre amicalement, histoire de nous situer dans la performance, nous aimons le vélo pour lui-même, pour le monde qu’il nous permet de découvrir et les amitiés de se forger.

Nous sommes les sybarites cyclos !

Ainsi la section a-t-elle hérité avec gourmandise d’une tradition du club, autrefois initiée par la section « marche », la marche aux boudins ! délaissant les vélos, avec la complicité de nos amis Lebas, viticulteurs passionnés, nous partons un dimanche matin pour une ballade de cinq à dix kilomètres dans les vignes, avant de revenir d’un bon pas, attirés par le parfum du barbecue habilement manipulé par notre ami Popeye, éternel contestataire, mais toujours prêt à payer de sa personne pour rendre service, tandis qu’une équipe de bénévoles s’affaire à satisfaire les appétits.

Jean-Claude et Jean-Marie ouvrent la marche…

Test de la nouvelle bouée gonflable, en vue du passage de la Sèvre

Cette année, la météo humide n’a pas rebuté une centaine de participants, joliment équipés et prêts à affronter la boue saine des rangs de vignes. Moins matinal que nous, le brouillard tardait à se lever et noyait le paysage dans une grisaille surréaliste.

Malgré leur handicap, Céline et Pierre-Louis étaient des nôtres… Toujours souriants !

Au retour, le boudin en sandwich nécessitait toute l’habileté gastronomes pour ne pas finir sur les chaussures déjà couvertes de terre, avant la tarte aux pommes et le Muscadet du propriétaire à volonté, avec modération bien sûr !

L’équipe des artistes, un profil qui donne confiance dans la cuisine !

Muscadet Primeur, cuvée Famille Lebas !

Le bonheur est une chose simple à qui sait le découvrir dans les petits plaisirs de la vie.

Et dimanche prochain, tous en selle à 9 heures à Commerce !

Ci-dessous, les serre-files ramassent la rubalise qui balisait l’itinéraire.